Les localisations extrahépatiques et extrapulmonaires les plus fr

Les localisations extrahépatiques et extrapulmonaires les plus fréquentes sont : le cerveau, le rein, l’os et les tissus mous [2]. La recherche d’autres localisations, notamment hépatique et pulmonaire, par une radiographie du thorax et une échographie abdominale, s’impose. La localisation hydatique mammaire représente 0,27 % de l’ensemble des kystes hydatiques, 2,5 % des localisations inhabituelles [3] et 0,3 % des tumeurs

mammaires [4]. L’hydatidose mammaire touche essentiellement la femme entre 30 et 50 ans. Elle se caractérise par sa longue période de latence clinique. Ainsi, le diagnostic est souvent tardif et la découverte peut être fortuite [3] and [8]. Typiquement, le kyste hydatique mammaire est souvent de find more découverte fortuite [5] and [6], se présente comme un PF-02341066 datasheet nodule de consistance rénitente ou ferme, de taille variable, à contours nets, mobile et souvent indolore. Il est parfois calcifié et sans phénomène inflammatoire ni adénopathie. Le kyste est infecté mal limité et pseudotumoral dans 5 % des cas simulant ainsi un abcès ou éventuellement une tumeur maligne [4] and [7]. La mammographie peut mettre en évidence un aspect hautement évocateur : opacité dense homogène bien circonscrite par un liseré de calcifications

ou calcifiée dans sa quasi-totalité [3]. L’échographie permet de visualiser le kyste et d’en définir cinq types selon la classification de Gharbi [9]. Toutefois, des aspects moins caractéristiques peuvent être observés, faisant suspecter d’autres affections, en particulier tumorales. Dans ces cas, l’imagerie par résonance magnétique trouve son intérêt en montrant un aspect de lésion kystique bien circonscrite associée à un rehaussement

capsulaire évocateur de kyste hydatique [10]. Ainsi, le diagnostic de kyste hydatique du sein n’est Thalidomide retenu en préopératoire que dans 25 % des cas. La confirmation se fonde alors sur les données histologiques, à savoir une paroi composée de deux membranes propres : cuticule et membrane germinative. La cytoponction du kyste a été réalisée par certains auteurs ; toutefois, le risque de dissémination constitue une limite à ce geste. Le traitement de l’hydatidose mammaire reste chirurgical. Il consiste en une exérèse du kyste avec périkystectomie qui protégerait contre son effraction, source potentielle de réinfestation. Seule une prophylaxie efficace dans le but de rompre le cycle de l’E. granulosus permettra de voir régresser cette pathologie Aucune chirurgie reconstructrice n’est proposée même dans les cas de kystes géants du sein. La cytoponction du kyste n’a aucune place dans le traitement [10]. Le pronostic est bon et la récidive est exceptionnelle [10]. Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts.

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